The “experimentation” of Algorithmic Video-Surveillance (AVS) within the framework set by the “Olympic Games” law passed last year by the French Parliament is not an experiment at all: it is nothing more than a hypocritical maneuver designed to legalize, through small steps, a police infrastructure already massively deployed in France. To counter this strategy, La Quadrature du Net is launching a campaign aimed at fueling popular opposition to AVS, a technology based on Artificial Intelligence that amounts to a constant, automated monitoring of public spaces and marks a historic turning point in state surveillance. A complaint has also been lodged with the French data protection authority, the CNIL, as a way of denouncing the hypocrisy of the AVS promoters and pointing out the negligence of the personal data protection authority.
La surveillance bâtit son empire
Les Jeux Olympiques vont nous laisser la surveillance de masse en héritage. En instrumentalisant cet évènement, le gouvernement a autorisé l’utilisation de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) jusqu’en 2025 pour des situations qui dépassent largement le cadre cette compétition sportive. Ces logiciels, qui analysent les images de vidéosurveillance et envoient automatiquement des alertes à la police, sont déployés depuis des années en France en toute illégalité, sans que jamais les responsables n’aient été inquiétés. L’hypocrisie est donc totale. En légalisant quelques usages de VSA, l’État souhaite légitimer un état de fait et amorcer un projet de surveillance bien plus large de l’espace public.
Jeux Olympiques : fichage de masse et discrimination politique
30 juillet 2024
Les Jeux Olympiques viennent de débuter, la surveillance et la répression y sont reines. En vue de cet évènement, l’État a mis en œuvre tous les pouvoirs sécuritaires accumulés ces dernières années : drones, QR code, périmètres de sécurité, vidéosurveillance algorithmique, assignations à résidence, présence policière intense, hélicoptères… De façon inédite, l’ensemble de ces moyens sont employés en même temps et à une échelle très importante. Au gré de cet emballement répressif, une autre mesure exceptionnelle mérite l’attention : l’utilisation hors norme des fichiers de police pour écarter des emplois liés aux JO les personnes ayant des activités militantes. Une forme de discrimination fondée sur des critères opaques et proprement inacceptable.
The “experimentation” of Algorithmic Video-Surveillance (AVS) within the framework set by the “Olympic Games” law passed last year by the French Parliament is not an experiment at all: it is nothing more than a hypocritical maneuver designed to legalize, through small steps, a police infrastructure already massively deployed in France. To counter this strategy, La Quadrature du Net is launching a campaign aimed at fueling popular opposition to AVS, a technology based on Artificial Intelligence that amounts to a constant, automated monitoring of public spaces and marks a historic turning point in state surveillance. A complaint has also been lodged with the French data protection authority, the CNIL, as a way of denouncing the hypocrisy of the AVS promoters and pointing out the negligence of the personal data protection authority.
La surveillance bâtit son empire
Les Jeux Olympiques vont nous laisser la surveillance de masse en héritage. En instrumentalisant cet évènement, le gouvernement a autorisé l’utilisation de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) jusqu’en 2025 pour des situations qui dépassent largement le cadre cette compétition sportive. Ces logiciels, qui analysent les images de vidéosurveillance et envoient automatiquement des alertes à la police, sont déployés depuis des années en France en toute illégalité, sans que jamais les responsables n’aient été inquiétés. L’hypocrisie est donc totale. En légalisant quelques usages de VSA, l’État souhaite légitimer un état de fait et amorcer un projet de surveillance bien plus large de l’espace public.
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Jeux Olympiques : fichage de masse et discrimination politique
30 juillet 2024
Les Jeux Olympiques viennent de débuter, la surveillance et la répression y sont reines. En vue de cet évènement, l’État a mis en œuvre tous les pouvoirs sécuritaires accumulés ces dernières années : drones, QR code, périmètres de sécurité, vidéosurveillance algorithmique, assignations à résidence, présence policière intense, hélicoptères… De façon inédite, l’ensemble de ces moyens sont employés en même temps et à une échelle très importante. Au gré de cet emballement répressif, une autre mesure exceptionnelle mérite l’attention : l’utilisation hors norme des fichiers de police pour écarter des emplois liés aux JO les personnes ayant des activités militantes. Une forme de discrimination fondée sur des critères opaques et proprement inacceptable.
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